La Fondation Panzi à travers la Maison Dorcas distribue 1500 boutures de maniocs améliorées variétés

Kaziba : La Fondation Panzi à travers la Maison Dorcas distribue 1500 boutures de maniocs améliorées variétés, Sawasawa et V8 aux femmes structurées en Coopérative agricole et Reseau des Muso dans le champ de démonstration situé à la Fondation Panzi

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“L’initiative de la Fondation Panzi, à travers la Maison Dorcas, est un exemple inspirant de soutien à l’agriculture durable et résiliente en République Démocratique du Congo. En distribuant ces 1500 boutures de manioc améliorées aux femmes des Coopératives agricoles et des Réseaux des Muso, la fondation ne se contente pas de répondre aux besoins immédiats, mais cherche à renforcer les compétences locales et à encourager des pratiques agricoles qui soutiennent une production alimentaire stable et de qualité.

Le manioc, une culture fondamentale pour la sécurité alimentaire dans de nombreuses régions d’Afrique, devient ici un vecteur de développement durable, grâce à l’introduction de variétés améliorées comme le V8 et le Sawasawa. Ces variétés, connues pour leur résistance aux maladies et leur rapide cycle de croissance, offrent un moyen concret de lutter contre les défis agricoles dans un contexte de changement climatique et d’insécurité alimentaire.

La démarche d’enseignement des techniques agricoles résilientes aux femmes à Kaziba est également un aspect clé de cette initiative. Non seulement ces femmes bénéficient directement de la distribution de boutures, mais elles sont également formées pour maximiser leur récolte, ce qui favorise l’autonomisation et crée des opportunités économiques à long terme pour leurs familles et la communauté dans son ensemble.

Le témoignage de Mme Bulangalire Bashambala souligne un point important : la transformation des mentalités et la confiance dans la capacité du sol à produire de manière plus efficace, à condition d’utiliser les bonnes pratiques agricoles. L’idée que le sol de Kaziba peut produire de gros maniocs sur une petite surface est un bel exemple de la façon dont la science agricole, alliée aux connaissances locales, peut offrir des solutions durables.

Cette action de la Fondation Panzi est donc une belle illustration de l’importance d’investir dans l’agriculture durable et dans la formation des producteurs locaux pour renforcer la résilience face aux défis environnementaux et améliorer les conditions de vie des communautés.

Il serait intéressant de savoir comment cette initiative a évolué dans le temps. Y a-t-il d’autres projets ou formations prévues pour accompagner les agriculteurs de la région à adopter d’autres pratiques agricoles.

Le rôle de Konkwa Chisuma Marcelin, l’ingénieur agronome, est aussi essentiel ici. Sa capacité à multiplier et à partager les semences améliorées (comme les variétés V8 et Sawawa) montre l’importance de la recherche et de l’innovation dans l’agriculture. Les semences améliorées qui résistent aux maladies et qui ont des cycles de production plus courts peuvent véritablement changer la donne pour les producteurs locaux, notamment en leur permettant de récolter plus rapidement et de manière plus fiable, ce qui est crucial dans un contexte où la sécurité alimentaire est une priorité.

Ce processus de multiplication des semences à travers les champs des écoles paysannes est particulièrement pertinent. Non seulement il garantit que ces variétés arrivent directement entre les mains des agricultrices, mais il assure également qu’elles soient bien formées pour les cultiver de manière optimale. C’est un système qui mise sur l’autonomie des agricultrices, en leur offrant les ressources et les connaissances nécessaires pour réussir à long terme.

Cela a également une dimension socio-économique importante. En augmentant la production de maniocs de qualité, ces femmes non seulement améliorent la sécurité alimentaire de leurs ménages, mais contribuent également à la réduction de l’insécurité alimentaire dans leurs communautés, en devenant des acteurs clés de la chaîne de valeur agricole locale.

En encourageant la vulgarisation de ces nouvelles variétés, les bénéficiaires deviennent à leur tour des ambassadrices de cette méthode améliorée, ce qui permet de multiplier les effets positifs sur la région.

Il serait intéressant de voir comment cette initiative pourrait se diversifier ou être étendue à d’autres types de cultures ou à d’autres communautés. Est-ce qu’il y a des plans pour introduire davantage de variétés résistantes ou d’autres techniques agricoles dans la région de Kaziba à l’avenir?

Un Peuple, Une Histoire

Charles Irenge Lwaboshi
A propos Charles Irenge Lwaboshi 1450 Articles
Charles IRENGE LWABOSHI est né à Kabembe le 25/05/1991. Fils de LWABOSHI MUTALYA Daniel et de FAIDA M'NANGANDO. Études faites et expériences profesionnelles : (1) Détenteur d'un diplôme d'état obtenu à l'Institut Namurhera de Kaziba INAKA; (2) Détenteur d'un diplôme de Graduat en Sciences Commerciales et Comptable à l'Institut Supérieur de Management ISM Bukavu; en 2010-2018: Journaliste chef des programmes à la Radio Umoja FM de Kaziba; 2013-2017: Enseignant à l'Institut CIMANYE II; 2018 à nos jours il travaille comme journaliste attaché de presse à l'Université de Kaziba; 2019 à nos jours il est directeur à la Radio télévision Ngoma ya Kivu RTNK KAZIBA. Actuellement: il es 1er Vice président territorial de Parlement de Walungu; il est président du Syndicat des Jeunes pour le développement de Kaziba dans le groupement de KABEMBE. Formation: Formation sur la Gestion des radio communautaires par le Centre Lokole; Renforcement de capacité des journalistes par le bureau de communication de la Monusco; Formation en informatique par le Centre de formation GlabalTech; Formation sur le journaliste sensible aux conflits par le DEUTCH VELÉ. Charles est marié à NZIGIRE YSEULT depuis 2013.

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