Un candidat conteste la victoire de Félix Tshisekedi devant la Cour constitutionnelle

un candidat conteste devant la Cour constitutionnelle la victoire de Félix Tshisekedi

Un candidat conteste devant la Cour constitutionnelle la victoire de Félix Tshisekedi

C’est donc Théodore Ngoy qui a déposé cette requête auprès de la Haute Cour. Dans les tout derniers instants, puisque l’annonce est tombée peu après 16h, ce mercredi 3 janvier. Théodore Ngoy, arrivé dernier de cette présidentielle, est crédité par la Céni de 0,02% des suffrages et de 4 139 voix. Il avait déjà été candidat à la présidentielle de 2018.

Une requête que l’on n’attendait pas vraiment puisque Théodore Ngoy est allié dans la contestation avec plusieurs autres candidats, dont les principales figures de l’opposition, Moïse Katumbi et Martin Fayulu, qui ont régulièrement lors de ce processus remis en cause la neutralité de cette Cour. Et ces derniers jours, le mot d’ordre était plutôt :

« Nous ne déposerons pas de recours ».  Obtenir un débat devant la Haute cour  Théodore Ngoy, avocat, professeur et pasteur, argumente cette démarche : « J’ai pensé que le mal causé à la démocratie, aux droits de l’homme et à l’État de droit ne devait pas être confirmé par la Cour sans que la Céni ait à se justifier », nous a-t-il déclaré.

Il veut obtenir l’annulation de ces élections.  La seule mission confiée à la Céni, c’est d’assurer la régularité du processus électoral. Or, la Céni ne l’a pas fait. Elle a assuré l’organisation d’un simulacre d’élection qui a conduit à un simulacre de résultat. J’ai saisi la Cour constitutionnelle pour qu’il y ait ce débat devant l’Histoire.

La Cour a désormais sept jours pour examiner ce recours et donner sa décision. Mais elle peut aller plus vite. Pour la validation des candidatures à la présidentielle, par exemple, elle avait rendu son arrêt avec deux semaines d’avance.

Autre attente, la Céni n’a toujours pas annoncé les résultats des élections législatives et provinciales qui se sont tenues au même moment. Selon le calendrier de la Commission électorale, ils devaient être annoncés ce mercredi. Mais mardi en fin de journée, la Céni a repoussé sine die. Une décision prise à l’issue d’une séance de la plénière.

Depuis toujours pas de nouvelle date et les informations assez contradictoires pour le moment. « Avant la fin de la semaine », confie un membre important de la Céni, « D’ici le 10 janvier », laisse au contraire entendre un président de parti.

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