Transformer la haine en espoir : Faire de 2025 une année de résilience et de réconciliation

Après une année de guerre et de pertes, Israël et la région ont une opportunité unique de reconstruire sur des bases d’unité et de paix.

L’année 2024 fut marquée par une douleur sans précédent pour Israël. Des larmes de tristesse pour nos soldats et otages, de colère envers nos ennemis et de frustration face à nos propres dirigeants. Le pays a traversé des épreuves terribles : des attaques meurtrières, des pertes stratégiques, et une guerre qui a mis en lumière les fractures internes et les défis externes.

Alors que 2025 commence, un choix clair s’impose : rester prisonniers de cette haine ou trouver le chemin de la résilience et de la guérison.

Une année d’épreuves et de tensions géopolitiques

2024 a débuté dans le chaos avec une attaque dévastatrice dans la bande de Gaza, coûtant la vie à 21 soldats de Tsahal. Ce fut l’une des pertes les plus importantes pour Israël en une seule journée depuis le début de la guerre. Quelques mois plus tard, une attaque massive menée par l’Iran, impliquant plus de 300 projectiles, a frappé Israël, testant nos défenses multinationales et soulignant l’importance des partenariats internationaux.

Des frappes aériennes israéliennes ciblant les Houthis au Yémen, la mort de leaders comme Hassan Nasrallah et Yahya Sinwar, et des invasions au Liban ont marqué une escalade dans les conflits régionaux. Cependant, ces victoires militaires se sont accompagnées de controverses, notamment les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et d’autres responsables israéliens.

Ces événements illustrent non seulement les défis sécuritaires auxquels Israël est confronté, mais aussi les critiques et pressions internationales qui compliquent la situation.

Le poids de la haine et la nécessité d’une transformation

La haine a dominé l’année 2024 : haine pour ceux qui nous ont attaqués, haine pour les décisions de nos dirigeants, et haine pour les divisions internes qui ont parfois miné notre résilience. Cette émotion, bien que puissante, risque de nous consumer si nous n’agissons pas pour la surmonter.

Cependant, la haine n’est pas la seule force qui a marqué l’année. La collaboration entre Israël et ses partenaires internationaux pour intercepter des attaques a démontré ce qui peut être accompli grâce à la coopération. Ces moments de solidarité et d’innovation sont une source d’espoir pour bâtir un avenir différent.

Faire de 2025 une année de reconstruction

2025 doit être une année consacrée à la guérison. Cela commence par reconnaître nos pertes, honorer les vies sacrifiées, mais aussi par transformer cette douleur en un moteur de changement positif. Cela signifie :

• Renforcer les alliances internationales : La défense collaborative en 2024 a montré que travailler avec nos partenaires peut sauver des vies. Nous devons approfondir ces relations et continuer à prôner des solutions diplomatiques.
• Promouvoir l’unité interne : Israël est plus fort lorsqu’il est uni. Cela exige que nos dirigeants prennent des décisions inclusives, en écoutant toutes les voix de la société.
• Privilégier la dignité humaine : Garantir la sécurité de notre peuple est primordial, mais cela ne peut pas se faire au détriment des valeurs fondamentales d’humanité et de respect pour tous.

L’espoir face à l’adversité

Changer ne sera pas facile. Le cycle de violence, profondément enraciné dans l’histoire de la région, ne se brisera pas du jour au lendemain. Mais si nous remplaçons la peur par le courage, la division par le dialogue, et la haine par l’espoir, nous pourrons ouvrir la voie à un avenir où de telles tragédies seront moins fréquentes.

2025 est une opportunité, une chance de montrer que même après une année marquée par la guerre, Israël peut être un phare de résilience, d’innovation et de paix. Il est temps de regarder vers l’avenir avec détermination et de prouver que l’espoir peut triompher de la haine.