« Pour ce faire, il s’active à déstabiliser l’est du Congo pour créer une zone de non-droit en vue d’assouvir ses appétits criminels », a poursuivi le président de la RDC, déplorant que les différentes initiatives diplomatiques engagées pour apaiser les tensions n’aient abouti à « aucun résultat tangible ».
L’est de la RDC est en proie depuis près de trois décennies aux violences de groupes armés, pour beaucoup hérités de guerres qui ont ensanglanté la région dans le sillage du génocide rwandais de 1994.
La tension est particulièrement vive entre Kinshasa et Kigali depuis la résurgence fin 2021 du M23. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, ce que Kigali conteste.
« La guerre qui nous est imposée (…) exige des sacrifices », a-t-il dit, en appelant ses compatriotes à « taire (leurs) divergences » pour faire front. « La nation a besoin de l’engagement de toutes ses filles et de tous ses fils », a poursuivi le président.
Celui-ci a également demandé aux Congolais de « ne pas céder aux propos xénophobes et autres discours de haine ou de stigmatisation des communautés rwandophones ». Il a aussi « renouvelé » son appel aux jeunes qui en ont la vocation « à s’enrôler massivement » dans l’armée.
L’ambassadeur du Rwanda vient d’être expulsé par la RDC, qui a aussi annoncé en début de semaine le rappel de son chargé d’affaires à Kigali
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