L’agence de presse espagnole, sur la base de déclarations de témoins, a pour sa part évoqué un bilan d’ »au moins 22 morts ».
« C’était un convoi de quatre pirogues motorisées qui ont chaviré avec leur marchandise. Il y avait des chèvres, des sacs de maïs, des moutons et aussi un grand nombre de passagers », a déclaré à EFE le journaliste Otis Evoloko,, qui a participé aux opérations de sauvetage.
« Nous avons retrouvé 22 cadavres flottant dans les eaux du fleuve », a ajouté le journaliste, qui est directeur de la radio locale de Bomoko.
L’incident s’est produit vers 02h00 locales (même HB) entre les villes de Wenga et Likwelo, en province de l’Equateur. Le bateau, qui avait quitté la ville de Basankusu, se dirigeait vers Iranga, à la frontière avec la République du Congo (Brazzaville).
Le ministre provincial de l’Intérieur de l’Équateur, Alain Elodji, a indiqué à radio Okapi, parrainée par l’ONU, avoir dépêché l’administrateur du territoire de Basankusu sur le lieu de ce naufrage.
Et il attend de lui des informations sûres quant à l’effectif de victimes et les causes de cet accident.
La société civile de Basankusu a indiqué que la surcharge et la navigation nocturne sont à la base de cet accident, qui s’est produit dans une zone non couverte par un réseau téléphonique.
Les naufrages sont fréquents en RDC et se soldent souvent par des bilans très lourds en raison de la surcharge et de la vétusté des embarcations, de la négligence des armateurs, de l’absence de gilets de sauvetage à bord et du fait que beaucoup de passagers ne savent pas nager.
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