Elles montrent ces deux chasseurs-bombardiers de conception soviétique se poser, dont un en utilisant un parachute de freinage qu’il tire derrière lui jusqu’au parking. Ils sont chacun équipés de quatre bidons supplémentaires, mais n’emportent pas d’armement sous les ailes.
La Force aérienne congolaise est présumée disposer de quatre de ces Su-25. Quatre appareils ont été reçus en 1999 – sous le régime de Laurent-Désiré Kabila – en provenance directe de l’usine TAM qui les construisait en Géorgie. Mais deux avions été perdus dans des accidents, en décembre 2006 et le 30 juin 2007, lors des célébrations du 47e anniversaire de l’indépendance de la RDC.
Selon des sources aéronautiques, ces deux avions ont été remplacés fin 2012 par deux Su-25 provenant de surplus de la force aérienne ukrainienne et vendus par la société d’État Ukroboronservice.
Les Sukhoi sont habituellement basés à N’Djili, l’aéroport international de la capitale, Kinshasa, qui dispose d’une partie militaire.
L’utilisation de ces avions d’attaque au sol en opération est peu fréquente.
Après plusieurs semaines d’accalmie, la rébellion du M23 est repartie à l’offensive dans la province du Nord-Kivu depuis le 20 octobre. Elle a gagné du terrain alors que les Forces armées de la RDC (FARDC) tentent de lui barrer la route vers Goma, ville de plus d’un million d’habitants et chef-lieu provincial.
Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, ce que Kigali conteste en accusant en retour la RDC de collusion avec les Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), un mouvement rebelle hutu implanté dans l’est congolais.
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