L’épidémie a été déclarée urgence de santé publique par le gouvernement du Malawi le 5 décembre dernier. L’OMS vient en aide aux autorités, notamment en fournissant des kits de traitement et en soutenant l’augmentation des capacités de dépistage.
Mais « avec une forte augmentation des cas observés au cours du mois dernier, on craint que l’épidémie ne continue à s’aggraver en l’absence d’interventions fortes », indique l’OMS.
L’organisation juge « urgent d’améliorer l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène ». L’un des facteurs contribuant au taux élevé de létalité à Mangochi, Blantyre, Machinga et Lilongwe est la détection tardive des cas car les malades se présentent trop tard dans les établissements de santé, explique l’OMS.
L’organisation considère que le risque de propagation de la maladie est « très élevé » aux niveaux national et régional.
Cette épidémie de choléra est la plus meurtrière jamais enregistrée dans ce pays pauvre d’Afrique australe, qui avait connu 968 morts en 2001-2002, selon l’OMS.
Le choléra est contracté par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par une bactérie. Il provoque généralement diarrhées et vomissements et peut être très dangereux pour les jeunes enfants.
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