La directrice d’Oxfam pour l’Afrique, Fathi N’Zi-Hassane, appelle à une augmentation de l’aide en faveur des personnes déplacées dans la région du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. Elle a exprimé cette recommandation lors d’une visite dans trois sites de déplacés à Rusayo, dans le territoire de Nyiragongo, à Goma. Au terme de sa visite, elle indique que la situation des déplacés internes dans la région nécessite une attention particulière des décideurs au niveau global.
« Nous avons besoin du soutien de la communauté internationale pour nous permettre de continuer à soutenir les déplacés internes dont le nombre ne fait que grandir. Donc, il nous faudra mobiliser assez des ressources », a plaidé Fathi N’zi-Hassane.
La directrice d’Oxfam pour l’Afrique plaide pour la priorisation de la crise dans l’Est de la RDC, qui compte actuellement 6,5 millions de déplacés internes, faisant de la région l’une des plus touchées par les déplacements forcés dans le monde.
Elle souhaite que cet enjeu devienne une priorité de l’agenda international afin que les financements nécessaires puissent soutenir les actions d’Oxfam et de la communauté humanitaire dans la région. A Rusayo, Fathi N’Zi-Hassane a visité le projet d’assainissement d’eau potable financé par Oxfam en faveur de plus de 24 000 ménages de personnes déplacées.
« Mon constat est que c’est un camp très grand, qui abrite plusieurs milliers des personnes et que les besoins ne font que grandir à la suite de l’instabilité qui s’est accrue. Nous continuons à appuyer les déplacés internes avec le projet les travaux d’accès à l’eau l’hygiène et l’assainissement.
Nous fournissons également de l’aide en termes de protection des civils, notamment en faveur des femmes victimes des violences basées sur le genre », ajoute Fathi N’Zi-Hassane. Mme N’Zi-Hassane a également exprimé son indignation face aux violences perpétrées par des groupes armés à l’encontre des femmes déplacées dans ces sites.
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