Les fortes chaleurs enregistrées depuis quelques semaines à Kisangani dans la province de la Tshopo sont dues essentiellement aux activités anthropiques, a expliqué le directeur de l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomiques (INERSA )/Yangambi, samedi 18 mai devant la presse dans cette ville de la Tshopo. «C’est grâce à l’atmosphère que nous avons une température de 15 degrés.
Et maintenant, ces gaz-là qui sont dans l’atmosphère peuvent monter par les activités anthropiques », a indiqué le directeur de l’INERA/Yangambi, Dieumerci Asumani. Alors, a-t-il poursuivi, au lieu que l’atmosphère puisse conditionner la terre à 15 0 c, la température peut aller à 30 ou a plus de 30 degrés Celsius. Et c’est ce qui cause finalement de la chaleur.
« La chaleur provient d’abord de 2/3 des rayonnements qui viennent du soleil et qui pénètrent dans la terre. Et ça renforce la chaleur au niveau de la terre. Aussi, les humains avec leurs activités, ils dégagent également de l’énergie, et cette énergie produit aussi de la chaleur », a insisté Dieumerci Asumani, au-delà de ce que les effets à serre donnent.
Il a ainsi démenti des rumeurs selon lesquelles cette canicule est consécutive à l’installation de la tour à flux de Yangambi. Selon lui, ce dispositif transfère le carbone de cette région vers l’Europe et ramène la chaleur à Kisangani.
Par la même occasion, le directeur de l’INERA/Yangambi a demandé à la population locale de ne pas céder à l’intoxication, mais plutôt de s’impliquer dans la protection des forêts. Il a aussi révélé qu’un des propagateurs de ces faux bruits avait été mis aux arrêts.
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