Le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi a affirmé, mercredi 25 septembre, que la gratuité de l’enseignement de base a permis à près de 4 millions d’enfants de rejoindre l’école, en 5 ans.Il l’a déclaré à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York (USA).
Le chef de l’Etat a attribué le retour des enfants à l’école à la gratuité de l’éducation de base lancée par le Gouvernement. Félix Tshisekedi a également noté avoir pris plusieurs mesures pour renforcer la protection sociale, promouvoir l’égalité des sexes et 0favoriser le développement des infrastructures et une industrialisation rapide à travers, notamment la création de Zones économiques spéciales (ZES).
Malgré ces progrès, a reconnu le chef de l’Etat, au rythme actuel, la RDC ne pourra pas atteindre les ODD d’ici 2030, en raison des inégalités et de la vulnérabilité persistantes exacerbées par des conflits armés. « Face à ce défi, une feuille de route comprenant des actions, interventions et réformes spécifiques a été élaborée afin d’accélérer les progrès et de répondre aux enjeux de l’Agenda 2030, avec déjà certaines mesures mises en œuvre pour que la RDC soit en adéquation avec les ODD en 2030 », a déclaré Félix Tshisekedi.
Pour cela, le président de la République a précisé que la RDC nécessite des investissements annuels d’environ 32 milliards USD.« Il est donc indispensable de renforcer les partenariats pour des investissements durables et de promouvoir la paix afin de permettre un développement socio-économique stable », a-t-il ajouté.
Alerte sur le danger du terrorisme
Devant la communauté internationale, le chef de l’Etat congolais a alerté que le terrorisme constitue une menace sérieuse pour la paix et la sécurité internationales, touchant toutes les régions du monde.Après avoir sévi en Asie, en Europe occidentale et en Amérique du Nord, Félix Tshisekedi a rapporté que ce fléau semble désormais s’enraciner en Afrique.
Il a révélé que le terrorisme qui sévit dans l’Est de la RDC est étroitement lié au pillage et à l’exploitation illégale de nos ressources naturelles.
« Ces activités criminelles alimentent l’insécurité et financent des groupes armés, exacerbant les conflits dans la région des Grands Lacs. Par conséquent, il est impératif que les Nations Unies envisagent des sanctions sévères contre les acteurs responsables de ces crimes économiques, afin de briser ce cercle vicieux et de favoriser la paix, le développement durable, et la dignité humaine pour les générations futures », a conclu le Président Tshisekedi.
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