Aux termes de la Constitution, la politique extérieure du Maroc est une prérogative du monarque, en l’occurrence Mohammed VI.
Le Maroc et Israël ont normalisé leurs relations diplomatiques le 10 décembre 2020 dans le cadre d’un accord tripartite avec Washington.
La décision du tribunal de première instance de Casablanca « est lourde et incompréhensible », a commenté l’avocat, soulignant que si son client avait manifesté son rejet de la normalisation, il n’avait nullement l’intention d’offenser le souverain.
Les faits remontent à la fin de l’année 2020 alors que M. Boukioud résidait et travaillait au Qatar.
Ce dernier a « supprimé les publications (incriminées) et fermé son compte (Facebook) lorsqu’il a appris qu’il était poursuivi au Maroc », a précisé son avocat.
Saïd Boukioud a été condamné en vertu de l’article 267-5 du Code pénal qui punit de six mois à deux ans de prison ferme « quiconque porte atteinte au régime monarchique ».
Mais la peine est susceptible d’être portée à cinq ans d’emprisonnement si l’infraction est commise en public – « y compris par voie électronique ».
Les défenseurs des droits humains dénoncent ce texte de loi qui entrave la liberté d’expression et dont la formulation « ne spécifie pas concrètement les faits qui pourraient constituer une atteinte » à la monarchie
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