Le président élu accentue la pression sur le Hamas et affirme son soutien inébranlable à Israël dans un contexte de tensions régionales
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a réitéré son avertissement ferme concernant les otages détenus par le Hamas, déclarant que si ces derniers ne sont pas libérés avant son investiture, des représailles d’une ampleur sans précédent seront lancées.
Lors de son passage sur le Hugh Hewitt Podcast lundi, Trump a affirmé : “Si les otages ne sont pas libérés d’ici mon entrée en fonction, il y aura l’enfer — pas de ‘ne le faites pas’, il y aura l’enfer. Ils doivent être libérés maintenant.”
Un ami inconditionnel d’Israël
Trump a saisi l’occasion pour rappeler son rôle central dans les relations américano-israéliennes. “Je suis le meilleur ami d’Israël,” a-t-il déclaré. “J’ai déplacé l’ambassade à Jérusalem. Tout allait bien, y compris les Accords d’Abraham, et chaque événement positif majeur en Israël récemment, c’était grâce à moi. Mais je soutiens aussi la paix — et maintenant est le moment.”
Sa déclaration semble également contenir une pique envers le président sortant Joe Biden. Ce dernier, en réponse aux tensions déclenchées par les attaques du Hamas le 7 octobre 2023, avait averti les acteurs régionaux de ne pas exploiter la situation : “À ceux qui envisagent de profiter de la situation, j’ai un mot : ‘N’y pensez même pas,'” avait déclaré Biden depuis Israël 1.
Des menaces explicites sur les réseaux sociaux
Le 2 décembre 2024, Trump avait déjà mis en garde sur Truth Social, déclarant : “Si les otages ne sont pas libérés avant le 20 janvier 2025, date de mon investiture, il y aura L’ENFER À PAYER au Moyen-Orient, et pour ceux responsables de ces atrocités contre l’humanité.”
Il a ajouté que les responsables seraient frappés “plus durement que quiconque dans l’histoire longue et illustre des États-Unis”. Ce commentaire faisait suite à la confirmation par les Forces de défense israéliennes (FDI) que le Hamas avait tué Omer Neutra, un citoyen américano-israélien, et retenait toujours son corps en otage depuis le 7 octobre 2.
Une liste d’otages en négociation
Le média saoudien A-Sharq a publié lundi une liste de 34 otages prétendument identifiés pour une libération prochaine dans le cadre d’un accord potentiel 3.
La BBC, citant un responsable du Hamas, rapporte que cette liste inclut des jeunes enfants, 10 femmes et 11 hommes âgés de 50 à 85 ans 4. Ces négociations mettent en lumière l’urgence humanitaire, alors que la pression internationale augmente sur le Hamas pour libérer les otages.
Contexte géopolitique explosif
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, où les relations américano-israéliennes et les dynamiques régionales sont mises à rude épreuve.
Le Hamas, soutenu par l’Iran, reste un acteur clé dans le conflit, et la promesse de Trump de prendre des mesures radicales pourrait exacerber les tensions avec d’autres puissances régionales, notamment l’Iran et la Turquie.
Selon un article de The Guardian, les diplomates internationaux expriment des préoccupations quant aux conséquences potentielles de cette rhétorique incendiaire sur la stabilité de la région.
Alors que l’investiture de Trump approche, le monde surveille attentivement la situation. Une escalade militaire, si elle se matérialise, pourrait non seulement plonger la région dans un chaos accru mais également redéfinir les relations internationales autour du conflit israélo-palestinien.
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