L’attaque des groupes armés terroristes a duré plusieurs heures, selon les témoins, de 9 heures à 16 heures de l’après-midi. « Dans chaque famille, il y a au moins une personne tuée », confie une source sécuritaire. Parmi les victimes figurent des responsables communautaires.
Un proche de victimes de l’attaque terroriste à Barsalogho, au micro de la rédaction en mandenkan et en fulfulde de RFI Sur une vidéo de propagande diffusée après le massacre, de nombreux hommes équipés d’armes lourdes circulent le long de tranchées, au fond desquelles gisent des dizaines de corps. Aux dernières nouvelles, plus de 200 corps, de civils et de militaires, ont été retrouvés après l’attaque, et plus de 300 blessés ont été reçus à l’hôpital de Kaya.
Certains ont été transférés à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Parmi la délégation gouvernementale qui s’est rendue à l’hôpital de Kaya se trouvait le ministre de la Santé, celui de la Sécurité, mais aussi le porte-parole du gouvernement. Jean-Emmanuel Ouedraogo a dénoncé une attaque « lâche et barbare » dont le but était « de faire un maximum de victimes ».
Le ministre de la Sécurité a assuré que les forces armées burkinabè apporteraient « une réponse pour que l’ennemi sache que plus jamais, nous n’allons accepter une telle barbarie sur notre territoire ». Tous les soignants convoqués Dans une note, la direction du centre hospitalier de Kaya invite tous les soignants à rejoindre leurs services, en raison de « la survenue d’une urgence liée à une arrivée massive de patients ».
Par conséquent, les équipes programmées doivent être renforcées, précise la direction de l’hôpital. À lire aussiBurkina Faso: de nombreux morts dans le Centre-Nord après une attaque terroriste Une opération spéciale de collecte de poches de sang est lancée afin d’assurer la prise en charge des blessés, et selon un habitant, les populations répondent présentes. Pour l’heure, la ville de Kaya n’enregistre pas de nouvel afflux de déplacés.
« Barasalogho est coupée de Kaya depuis plusieurs mois », selon des sources humanitaires. Sans un convoi militaire, il est impossible de relier les deux villes.
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