Renforcement de la sécurité et appel à la loyauté en RDC : La parade mixte de l’armée et de la police sous le commandement du général Christian Tshiwewe
Le lundi 15 avril, une journée marquante pour les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général d’armée Christian Tshiwewe a présidé une parade mixte impressionnante réunissant l’armée et la Police Nationale Congolaise (PNC). Cet événement s’est déroulé au Camp militaire Kokolo, situé au cœur de Kinshasa, la capitale qui sert de pivot central pour les opérations de sécurité nationale.
Durant son discours, le général Tshiwewe a adressé une mise en garde sévère contre la trahison et la compromission, rappelant aux troupes rassemblées leur devoir sacré de défendre la patrie. Il a souligné l’arrestation récente d’officiers à Lubumbashi, le centre administratif et économique du Haut-Katanga, capturés pour des actes de trahison. Ces officiers, issus tant de l’armée que de la police, ont été transférés à Kinshasa pour y être jugés, illustrant ainsi la rigueur de la réponse aux infractions contre la sécurité de l’État.
« La trahison ne sera en aucune manière tolérée. Ceux qui trahissent leur patrie subiront les conséquences. Collaborer avec l’ennemi est impensable et inacceptable », a fermement déclaré le général lors de la parade.
Face à l’intensification des conflits, notamment l’agression persistante dans l’Est du pays et l’occupation des territoires par les forces de la coalition M23-RDF, le général a exprimé une ferme détermination. Il a réaffirmé l’engagement des forces armées à combattre jusqu’au sacrifice ultime pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC. « Nous sommes en guerre, une guerre imposée et injuste. Notre mission est claire : maintenir la posture de combat, protéger nos civils et respecter les directives strictes de notre commandant suprême. Nous ne reculerons devant rien pour sauvegarder notre nation », a-t-il ajouté, suscitant un sentiment de défi et de résilience parmi les troupes.
Cette parade, la première du genre à intégrer pleinement les forces de l’armée et de la police, intervient dans un moment critique où le gouvernement congolais a récemment rétabli la peine de mort pour les actes de trahison parmi les membres des forces de défense et de sécurité, signalant ainsi un renforcement des mesures disciplinaires et un rappel de la gravité des enjeux sécuritaires actuels.
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