Selon un télégramme daté du 20 mars 2024 et relayé par des sources concordantes, le chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le Général d’Armée Christian Tshiwewe Songes, a rappelé à Kinshasa neuf autorités militaires qui étaient officiellement en poste au front Nord, pour raisons d’enquête, révèle La Tempête des Tropiques.
Parmi les généraux rappelés figure, entre autres, le général-major Chicko Tshitambwe, commandant de la 32ème brigade de réaction rapide des opérations contre les rebelles M23/RDF, ainsi que le général de brigade Nzam Arthur, poursuit le journal, citant l’Agence d’information d’Afrique centrale. Le tabloïd rappelle que ce rappel intervient après la prise, le 8 mars, du poste de contrôle stratégique de Rwindi, dans le parc national des Virunga, sur l’axe Kiwanja, Kanyabayonga dans la province du Nord-Kivu et que les c onc ernés ont l’obligation d’éc lairer la lanterne de la commission d’enquête sur les circonstances de la prise de cette cité.
Dans ces conditions, « Face au M23, Tshisekedi va faire confiance à qui ? », s’interroge Congo Nouveau. Il y a quelques semaines, rappelle le journal, Peter Kazadi, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur affirmait déjà que certains généraux des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) manquaient du “caractère”.
« Si de telles paroles sortent de la bouche de celui qui gère la sécurité intérieure de la RDC, ce que les choses clochent quelque part. Surtout en ce moment où la RDC fait face aux rebelles du M23 dans les montagnes du Nord-Kivu », estime le journal. Entre-temps, fait remarquer EcoNews, l’attente se prolonge pour la nomination d’un nouveau Premier ministre, depuis le 7 février 2024.
L’Informateur désigné à cette date n’a toujours pas été en mesure de produire un rapport définitif définissant la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale. Ce retard a pour conséquence directe le report de la nomination d’un Premier ministre, deux mois après l’investiture du Chef de l’Etat à un second mandat, potentiellement son dernier.
En effet, explique le journal, la définition d’une majorité parlementaire a été perturbée par les décisions de la Cour constitutionnelle « remettant en question la proclamation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ces arrêts ont provoqué un véritable séisme politique en interne, avec des invalidations difficiles à accepter pour certains partenaires politiques. »
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