Ce qu’il faut savoir sur le groupe A de la Coupe d’Afrique des nations

ce qu’il faut savoir sur le groupe A de la Coupe d’Afrique des nations

Côte d’Ivoire

Quarante ans déjà que la Côte d’Ivoire n’avait pas accueilli une Coupe d’Afrique des nations. Autant dire qu’à Abidjan, Bouaké, Korogho, en passant par San Pedro et Yamoussoukro, les villes hôtes de cette 34ᵉ édition, et dans l’ensemble du pays, les supporters des Éléphants seront survoltés. Passionnés et avides de voir la « Selefanto » leur offrir, le 11 février, le 3ᵉ sacre de son histoire après ceux de 1992 et 2015.

Elle en a l’étoffe au vu de son effectif constellé de stars managé avec poigne, mais aussi tendresse, par son nouveau sélectionneur Jean-Louis Gasset. Depuis son arrivée en mai 2022, le technicien français, novice en Afrique, a pris son temps pour choisir ses joueurs, créer un amalgame et donner une âme à ses Éléphants.

Et ça marche !

Car la Côte d’Ivoire vient d’enchainer cinq matches sans défaite, dont un nul (1-1) face au Maroc, le 14 octobre à Abidjan, et un festival face aux Seychelles, laminés 9 buts à 0, le 17 novembre dans la capitale économique ivoirienne.  Avec à la baguette Seko Fofana, désormais de retour aux affaires, la sélection ivoirienne semble équilibrée sur toutes les lignes et prête à relever le défi. Elle est logiquement la favorite de ce groupe A. Nigeria Les Super Eagles vont-ils reprendre leur envol lors de cette CAN.

Il y a deux ans, au Cameroun, les Nigérians n’avaient guère plané, s’écrasant contre la Tunisie dès les 8e de finale, le 23 janvier 2022 à Garoua, dans le nord du pays.  Depuis, ils restent scotchés au ras du sol, barrés par le Ghana pour la qualification au Mondial 2022 et, dernièrement, incapables de battre le Lesotho, à domicile, le 16 novembre dernier, et le Zimbabwe, trois jours plus tard.

Les Super Eagles semblent désorientés, sans fonds de jeu. Avec un effectif coupé en deux. Beaucoup d’attaquants spectaculaires, comme Victor Osimhen, mais trop de carences sur les autres lignes, à l’image du faible gardien Francis Uzoho. Bref, le Nigeria arrive en Côte d’Ivoire, sans certitude malgré son statut de triple champion d’Afrique. Voilà pourquoi il est un outsider fragile de ce Groupe A Guinée équatoriale

Le Nzalang National aime la CAN !

Depuis sa toute première participation en 2012, il y a toujours bien figuré, atteignant au moins les quarts de finale et même le dernier carré, chez lui en 2015. Lors de la dernière édition camerounaise, il avait ainsi foudroyé l’Algérie, le 16 janvier 2022, avant d’éliminer le Mali en 8ᵉ de finale, dix jours plus tard.  Toujours coriaces et solidaires, les Équato-guinéens de l’inusable Emilio Nsué, 34 ans, n’ont perdu aucun de leurs neuf derniers matches, épinglant au passage la Tunisie lors des éliminatoires.

Prendre l’un des deux accès directs pour les 8e de finale est donc tout à fait à la portée de la Guinée équatoriale qui, elle aussi, hérite de l’étiquette d’outsider. Guinée-Bissau Depuis 2017, l’autre Guinée est un pensionnaire de la CAN. Certes sans grande réussite, puisque les Bissau-Guinéens courent toujours après une première victoire en phase finale. Leur bilan pour l’instant : trois nuls et six défaites.

Mais guidés par l’inamovible Baciro Candé, les Djurtus, « européens » pour l’essentiel à l’image de l’attaquant lyonnais Mama Baldé, grandissent peu à peu. Au point d’aller battre le Nigeria, le 24 mars 2023, et d’accrocher le Burkina Faso tout récemment, le 17 novembre dernier.  De quoi donner à la Guinée-Bissau, non pas le statut de Petit Poucet, mais bien celui de poil à gratter du Groupe A.

Le Piment Quoi de plus pimenté et explosif qu’un duel entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria. Celui du 18 janvier, dans le cadre de la 2ᵉ journée, vaudra le détour avec, sur la pelouse du Stade Ebimpé, deux des équipes les plus offensives du continent. Leur dernier affrontement à la CAN en 2013 avait vu les Super Eagles s’imposer en quart de finale (2-1) avant de filer vers le sacre.

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