Zanu-PF
Neuf sièges sont en jeu, alors qu’il ne manque que dix sièges au Zanu-PF, le parti au pouvoir, pour contrôler les deux tiers du Parlement et ainsi modifier la Constitution. Entretemps, tous les coups semblent permis puisque ces élections n’auraient jamais dû avoir lieu, selon l’opposition.
Un membre du principal parti d’opposition, la Coalition des citoyens pour le changement, se présentant comme son Secrétaire général, a fait disqualifier 14 députés de son camp politique, provoquant l’organisation d’élections partielles. Sauf que cet homme est un imposteur, selon Nelson Chamisa, le président du parti.
Sengezo Tshabangu – c’est son nom – ne serait pas membre de la Coalition des citoyens pour le changement et le titre de Secrétaire général n’existerait pas. Trop tard. La justice a validé sa procédure et les élections ont eu lieu. En cas de victoire, le parti au pouvoir, le Zanu-PF approcherait du seuil des deux tiers des sièges à l’Assemblée nationale et aurait comme objectif, selon les observateurs, celui de supprimer la limite des deux mandats présidentiels, introduite en 2013.
Après Robert Mugabe, président pendant 30 ans, Emmerson Mnangagwa pourrait être tenté de suivre la même voie. Et il pourra compter sur Sengezo Tshabangu, le soi-disant secrétaire général qui essaie déjà de faire supprimer 13 nouveaux sièges à l’opposition.
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