Une pénurie de carburants s’observe depuis vendredi 8 decembre à Bunia (Ituri), où plusieurs stations sont actuellement fermées. Conséquences : le prix de l’essence a presque doublé chez les revendeurs, la plupart des propriétaires des véhicules ont retiré leurs engins de la circulation, de même que certains candidats qui utilisaient leurs véhicules pour battre campagne.
C’est depuis le vendredi soir que de nombreux taximen et conducteurs des véhicules font la queue devant les rares stations qui sont encore opérationnels. Même ce samedi matin, des centaines de conducteurs de moto et chauffeurs attendent avec impatience pour s’approvisionner en carburants. Un litre d’essence, par exemple, se vend actuellement à 5000 franc congolais a la station-service et 7 000 chez les revendeurs, précisent-ils.
Selon eux, le prix pourra être majoré au courant de la journée à Bunia à cause de la rareté de carburants, comme à l’intérieur de la province, où un litre se négocie même à 10 000 francs congolais (3.8 USD). Une dizaine d’autres stations-service, qui ne disposent plus de stocks de carburants, sont déjà fermées dans la ville de Bunia.
Selon la fédération des commerçants, plusieurs véhicules citernes sont bloqués dans les bourbiers sur la route Bunia-Mahagi. La population locale déplore déjà les conséquences de cette pénurie de carburants. Une course à moto est passée de 1000 à 2000 francs congolais. Plusieurs véhicules et motos sont retirés de la circulation.
Même les candidats, qui battent campagne électorale, s’en plaignent et ont réduit leur mobilité ou suspendus la campagne. Ils lancent un appel pressant au Gouvernement pour décanter cette situation, qui vient exacerber la souffrance de la population. Difficultés de s’approvisionner en carburants à Kinshasa.
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