Concrètement, le Mashi est le dialecte le plus parlé à KAZIBA. Cette chefferie représente plus de 85% de population de KAZIBA, le KISWAHILI reconnu comme langue nationale vient en deuxième position et c’est une langue qui unit la population de KAZIBZA en compréhension des autres tribus qui ne sont pas de shi, le français et l’anglais restent de langues officielles et d’enseignement à KAZIBA non utilisées par les paysans.
Le Mwami incarne le pouvoir coutumier. Il est le chef suprême dans sa chefferie. Les personnes, les animaux, les arbres, la terre,… lui sont soumis sans condition.
Il règne sur les être vivant et les non-vivants. Les Mwami est aidé dans l’administration de sa chefferie par les chefs des groupements ou Barhwali, par les chefs des villages ou Barhambo, par les chefs de collines ou bashamuka et afin par les chefs des familles ou Bagula.
S’agissant de la succession au trône dans la chefferie de Kaziba, c’est en principe le fils ainé qui succède à son père défunt. Lorsque la maladie du Mwami est réputée incurable, sa famille et son entourage immédiat le confient aux Bajinji ou gardiens de coutume jusqu’à sa mort. Ce sont les Bajinji qui annoncent aux peuples la mort du Mwami, normalement au 8ème jour du décès. C’est alors qu’on procède aux processus d’acheminement de la dépouille mortelle du Mwami au cimetière des Bamis ou Luvumbu. Ce cimetière ou Luvumbu est situé dans le groupement de Kashozi. Lors de l’intronisation, le Mwami est habillé en tenue coutumière : la couronne, ou « LUSHEMBE », la peau du léopard,… symbole du pouvoir.
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