Ces sanctions « contre le plus important responsable du groupe Wagner au Mali visent à mettre un terme à des opérations essentielles de soutien à l’activité mondiale du groupe », a justifié le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, cité dans le communiqué.
Ces sanctions impliquent la saisie de l’ensemble des actifs d’Ivan Maslov aux Etats-Unis, financiers et immobiliers, ainsi que des entreprises ayant un lien capitalistique direct avec M. Maslov, et interdisent aux entreprises américaines ou présentes sur le territoire américain de réaliser la moindre opération avec M. Maslov ou des entreprises qu’il contrôlerait.
« La présence du groupe Wagner sur le continent africain est une force déstabilisatrice pour tout pays qui en autorise le déploiement sur son territoire », a ajouté M. Nelson.
Ce n’est pas la première fois que des sanctions visent le groupe Wagner ou certains de ses membres pour ses actions au Mali. L’Union européenne avait ainsi annoncé fin février une série de sanctions visant une dizaine de personnes, dont M. Maslov, du fait des « violations des droits humains » imputées à l’entreprise paramilitaire sur place.
Wagner, groupe paramilitaire fondé en 2014, est considéré par les Etats-Unis comme une organisation terroriste internationale. Les Etats-Unis qui essayent depuis plusieurs années de contrecarrer l’influence russe en Afrique accusent le groupe Wagner de « commettre des violations des droits humains et d’extorquer les ressources naturelles en Afrique ».
Le groupe s’est imposé comme un acteur majeur du conflit en Ukraine, notamment dans la bataille autour de la ville de Bakhmout, et ses mercenaires ont également été aperçus en Syrie ou en Libye et plus récemment en République centrafricaine et, donc, au Mali.
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