La société civile du territoire de Manono (Tanganyika) a dénoncé, mardi 30 juillet, la tracasserie des services de l’Etat sur certains axes routiers. C’est notamment sur l’axe Manono-Kabongo et l’axe Manono-Lubumbashi où sont érigées plusieurs barrières.
Dans une interview à Radio Okapi, le porte-parole de la société civile de Manono, l’abbé Moise Kiluba, précise qu’au moins 9 barrières sont érigées sur l’axe Manono-Kabongo en passant par le village Kitanda. C’est entre autres au niveau des villages Katoloka et Kaziba. D’autres barrières sont érigées dans le secteur Kamalondo. L’abbé Moise Kiluba explique que le passage à chacune de ces barrières est conditionné par le payement d’une somme d’argent :
« Ils sont obligés de payer 5000 à 10 000 francs congolais (3.5 USD) pour les camions ; et les motards payent 2000 francs (0.7 USD) par barrière. C’est vraiment une tracasserie inutile. Que le gouvernement provincial s’implique pour voir comment on peut alléger la souffrance de cette population ».
Face à cette situation, la société civile exhorte le gouvernement provincial du Tanganyika de supprimer ces barrières. L’administrateur du territoire intérimaire de Manono, Donatien Ngoy Kasongo, rejette ces allégations de tracasserie. Il précise qu’il y a des points de contrôle sur les axes routiers. D’après lui, il y a des services de perception des taxes et des services de sécurité qui ont érigés des barrières avec l’autorisation de la province. Donatien Ngoy Kasongo ajoute que les services illégaux qui tracassaient la population ont déjà été démantelés depuis plusieurs mois.
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