Plus de sept mille ménages vivant dans des sites de déplacés à Kongolo ont besoin d’une assistance humanitaire. Mais d’autres souhaitent retourner dans leurs milieux d’origine. Ils l’ont fait savoir lundi 29 avril à l’administrateur du territoire de Kongolo. La plupart de ces déplacés ont fui des affrontements entre groupes armés dans le territoire de Kabambare, dans la province voisine du Maniema.
Ils vivent depuis huit mois dans les sites de Kasea, Kabyanga et Chofa à Kongolo. Leurs représentants sont allés à la rencontre de l’administrateur du territoire de Kongolo pour lui faire part de leurs difficultés. Ces personnes disent manquer de moyens de survie et certaines sont obligées de faire de petits travaux chez des particuliers pour s’en sortir.
« Nous vivons difficilement dans ce camp. Je peux aller, par exemple, au centre-ville pour laver les habits chez un particulier et on me paye 2000 francs congolais. Cela me permet d’acheter un bassin de maïs », a témoigné une déplacée.
Un autre occupant du site insisté sur le fait qu’ils n’avaient reçu aucune assistance d’ONG humanitaires. « Il n y a que des simples visites, certaines personnes qui disent travailler pour l’OIM ou CARITAS nous rendent visite tout simplement », a-t-il poursuivi.
L’administrateur du territoire de Kongolo leurs a assuré qu’il avait déjà fait rapport de leur situation à la hiérarchie. Cependant, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) s’occupe de ces déplacés en installant des abris dans ces sites, selon son chef de bureau dans le Tanganyika. Des efforts sont fournis pour installer des sanitaires et des points d’eau, a-t-il précisé.
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