Les Nations Unies prolongent d’un an l’embargo sur les armes à destination du Darfour, au Soudan, où s’affrontent depuis le 15 avril 2023, l’armée aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). La décision a été prise à l’unanimité mercredi soir par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le régime de sanctions en place est donc prolongé jusqu’au 12 septembre 2025.
Il comprend des sanctions individuelles – c’est-à-dire un gel des avoirs et une interdiction de voyage – qui, pour l’instant, ne concernent que trois individus et un embargo, donc, sur les armes à destination du Darfour.
Des experts de l’ONU avaient recommandé l’extension de cet embargo à tout le pays, pour qu’il soit réellement effectif. Mais la proposition a été bloquée par la Chine et la Russie qui, pour la première fois, ont voté en faveur de ce renouvellement de l’embargo au Darfour. Réaction de l’ambassadeur américain adjoint aux Nations unies : « Même si ces sanctions ne concernent pas tout le pays, elles vont tout de même restreindre les mouvements d’armes vers le Darfour. »
Armes et du matériel militaire modernes continuent d’arriver au Soudan Plusieurs organisations internationales ont toutefois regretté que cet embargo ne soit pas étendu à tout le pays. C’est une occasion manquée, a notamment réagi Human Rights Watch.
Dans son rapport, l’organisation révèle que des armes et du matériel militaire modernes continuent d’arriver au Soudan depuis le début de la guerre : des drones armés, des brouilleurs de drones, des missiles antichars guidés, fabriqués en Chine, en Iran, en Russie, en Serbie et aux Émirats arabes unis.
Des armes acquis par les deux parties et qui alimentent le conflit dans toutes les régions du pays.
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