L’Institut national d’archives du Congo (INACO) a rappelé, samedi 8 juin, aux institutions publiques que la loi leur oblige à obtenir son autorisation avant de détruire des archives de l’Etat. Le Directeur général de cette institution publique, Aimé Kasongo a fait ce rappel lors de la cérémonie commémorative de la journée internationale des archives, célébrée le 8 juin de chaque année. « La destruction ou l’élimination des archives est un fait normal.
Quand vous avez gardé un document durant des longues années, à un certain moment, il y a nécessité de l’éliminer. Il faut passer par l’INACO pour obtenir l’aval de le détruire. L’INACO envoie les inspecteurs pour faire un état de lieux. On établit le bordereau pour savoir si ce document était produit par qui ? Cela date de quand ? Et la direction générale accorde son autorisation de destruction et l’accompagnement technique », a-t-il expliqué. Aimé Kasongo a également mis en garde les institutions étatiques qui ne se conforment pas à cette procédure.
Désormais, avertit-t-il, les récalcitrants subiront la rigueur de la loi : « Malheur à celui qui se permet de détruire les archives sans passer par l’INACO. Il y a des cas pareils. Si nous tombons sur ça, il y a des sanctions qui sont prévues pour ça ». Répondant à la presse sur la question de savoir si l’on peut retrouver facilement toutes les archives du pays à l’INACO, le Directeur général a reconnu que son institution rencontre quelques difficultés en ce qui concerne la conservation des archives. Cette année, la journée internationale des archives en RDC est placée sous le thème : « Les archives en RDC à l’ère du numérique ».
Soyez le premier à commenter