Le Consortium le Congo n’est pas à vendre (CNPAV) a affirmé, mardi 30 juillet, avoir monitoré une dizaine de cas de corruption ayant couté environ un milliard USD au trésor public entre janvier et juin derniers. Cette structure a livré ces chiffres lors de la publication de son bulletin intitulé « Kanyaka Rushwa », à Kinshasa.
A travers ce bulletin trimestriel, le CNPAV veut éveiller les consciences de dirigeants à tous les niveaux pour les amener à prendre les mesures idoines et à décourager des cas de corruption à travers le pays. Membre du Comité de pilotage de cette organisation, Jimmy Kande a demandé aux autorités judiciaires d’initier des enquêtes afin de mettre la main sur les auteurs de ce fléau qui gangrène la société congolaise.
Il a également fait savoir que la population congolaise est toujours dans la soif d’avoir la lumière sur les affaires de corruption et détournement qui constitue l’un des freins au développement du pays et au bien-être collectif. Pour Jimmy Kande, le combat contre la corruption en RDC nécessite l’implication de tous. C’est ainsi qu’il a invité les acteurs de la société civile à continuer de mener des plaidoyers et sensibiliser la population sur la nécessité de combattre ce fléau.
Le CNPAV est par ailleurs convaincu que la lutte contre la corruption permettra d’avoir, dans l’avenir, un Congo où les fonds publics vont davantage contribuer à l’amélioration des conditions de vies de la population. C’est cela, ajoute cette organisation, la redistribution des richesses nationales préconisées dans l’article 58 de la Constitution.
« La jouissance de ces ressources naturelles doit cesser d’être une manne uniquement captée depuis l’indépendance par une élite prédatrice retractée dans la politique », a poursuivi ce,Assemblée nationale : le député Zapamba dépose la loi anti-corruption.
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