Environ deux mille enfants sont victimes des massacres attribués aux rebelles ADF dans la région de Beni dans le Nord-Kivu, selon l’ONG Badilika. Le coordonnateur de cette organisation de défense des droits humains, Patrick Kambale, a dressé ce bilan mardi 4 juin, dans un communiqué publié à l’occasion de la célébration de la journée internationale des enfants victimes innocentes d’agression.
Selon lui, nombreux autres enfants sont aussi victimes des bombes larguées par les rebelles du M23. Il cite en exemple le cas des enfants victimes des bombardements des sites des déplacés près de la ville de Goma. Le coordonnateur de l’ONG Badilika rappelle que les enfants demeurent les plus vulnérables face aux conséquences de la guerre dans le Nord-Kivu, qui impactent la vie socio-économique des familles.
Ces derniers subissent des crimes contre l’humanité, en étant recrutés dans des groupes armés et utilisés comme combattants de première ligne, ajoute-t-il. Le responsable de l’ONG Badilika encourage le Gouvernement et ses collaborateurs à mener une sensibilisation afin de trouver des solutions efficaces face aux défis des enfants en proie aux conflits dans la région. Il invite par ailleurs les autorités à appuyer des projets visant à améliorer la situation de l’enfant.
La journée internationale des enfants victimes innocentes d’agression est célébrée par l’Organisation des Nations unies le 4 juin de chaque année depuis 1992 pour réfléchir aux violences que subissent des milliers de jeunes à travers le monde.
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