JO 2024,
François Mazet « Je ne pense pas à là où la flèche va atterrir mais plutôt à la technique, parce que si la technique est correcte, le résultat sera bon sur la cible. Toi, tu te relâches et puis tu te concentres sur ce que tu fais. » Faire le vide, oublier l’adversaire à côté de vous, se focaliser sur sa routine pour obtenir le geste pur, c’est le travail que Fatoumata Sylla tentera de réaliser ce 25 juillet durant les Jeux olympiques de Paris 2024.
Celle qui a tiré ses premières flèches au champ de tir du stade du 28-Septembre de Conakry, a laissé de côté basket et handball pour cibler l’arc, étape par étape, depuis l’école, quand elle a voulu battre les plus grandes. « Quand je suis arrivée, l’objectif premier, c’était de les dépasser, raconte-t-elle. Et quand j’ai commencé à réaliser ça, j’ai dit “Ah bon, il faut que je relève un défi au niveau africain”. J’ai fait ça aussi, et alors j’ai réalisé : “Ah, du coup, je peux arriver loin !” ». « Vu le soutien en Afrique, je sais que, quel que soit le problème, je peux y arriver » Loin jusqu’aux JO en passant par une bourse au Centre mondial de Lausanne, en Suisse.
Mais sans oublier la Guinée où elle sent de l’intérêt pour son parcours : « Vu le soutien en Afrique, je sais que, quel que soit le problème, je peux y arriver. Avec leur soutien, leurs appels, leurs petits messages, les petits mots pour moi, je sais que je peux aller loin. Au pays, il y a beaucoup de personnes qui ont regardé la télé et se disent : “Ah, il y a une fille qui est qualifiée aux Jeux olympiques ! Du coup, est-ce que ce sport-là est pratiqué en Guinée ?”. »
Fatoumata Sylla veut faire « comme d’habitude » : au mieux de ses capacités. Le « reste va venir tout seul », promet-elle. Avec sa détermination, elle pourrait surprendre quelques concurrentes… Fatoumata a une grande capacité de concentration et de persévérance, des qualités essentielles pour bien tirer à l’arc.
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