Nous avons eu plusieurs demi-journées de formations organisées par Jean-Thomas d’ASMAE et nous avons participé à un weekend de formation dans le cadre du projet Move With Africa. Nous avons aussi bien entendu réalisé plusieurs activités de récoltes de fonds pour rendre cette expérience possible.
A quelques jours du départ j’ai posé quelques questions à nos élèves pour voir ce qu’ils et elles avaient retiré de cette phase préparatoire et voir comment ils et elles se sentent le départ approchant.
Voici quelques extraits de leurs réponses.
Selon toi à quoi sert la phase de préparation à l’échange interculturel ?
Violette : « A se préparer à vivre cette expérience. Nous allons dans un pays totalement différent du nôtre, avec une autre culture, une autre langue… c’est important de s’y préparer quand on ne connait rien. »
Agathe : « A être préparé au mieux au voyage et éviter d’arriver là-bas comme des touristes en prenant le risque qu’il y ait des malentendus. »
Coline : « Elle sert à donner une petite idée de ce que le voyage nous réserve, à nous donner l’envie d’y aller, à se sentir impliqué dans le projet, à se sentir préparé à vivre cette rencontre enrichissante et surtout à diminuer le choc interculturel. »
Maëlyss : « A se préparer au mieux à leur culture et ne pas arriver avec notre vision de « blanc européen ». »
Yannick, enseignant : « Elle est évidemment fondamentale. Elle est aussi importante pour les enseignants pour apprendre à mieux se connaître et à mieux communiquer avant de partir que pour les élèves pour comprendre les inégalités et les objectifs interculturels (et non humanitaires) de ce voyage. »
Quelle étape de la préparation vous a le plus plu ?
Maëlyss : « Dans les premières formations on avait fait un jeu sur les dettes. Quoique l’on fasse il y avait des pays qui s’endettaient de plus en plus et c’était super intéressant d’en comprendre les mécanismes. »
Coline : « J’ai surtout été marquée par le weekend de préparation. J’ai bien aimé, parce que ça nous a permis de nous plonger directement dans le bain. Comme quand on a assisté à une fausse cérémonie dans le but de nous faire comprendre que les choses peuvent être interprétées de différentes manières, selon les cultures. »
Violette : « J’ai beaucoup aimé une des premières réunions, où nous avons fait le jeu pour découvrir les différentes inégalités entre plusieurs pays. C’était vraiment très intéressant. »
Théodore : « L’activité sur les différents moyens de diffusion (media, medium…) lors du weekend Move With Africa m’a appris énormément sur l’importance des différents points de vue, j’ai beaucoup apprécié cette activité. »
Noa : « Le weekend avec Move et le moment où on a reçu la liste des affaires à emporter car ça a concrétisé le tout ».
Marie, enseignante : « L’avant dernière après-midi, lorsqu’on a découvert le programme, le voyage est vraiment devenu concret à mes yeux. »
Lors de cette préparation, y-a-t-il quelque chose qui t’a un peu étonné voir choqué ?
Gaspard : « Les inégalités nord sud. »
Célestine : « Choquée et surprise que d’un pays à un autre on n’ait pas tous les mêmes chances. »
Odile : « Oui c’est le jeu des dettes et je ne m’attendais pas qu’il y en ait autant. »
Coline : « Surtout les inégalités au niveau de la richesse. Je crois que je ne me rends pas encore compte à quel point notre culture occidentale nous aveugle sur le reste du monde et à quel point on trouve normal notre “petit confort ». »
Violette : « Juste au début, quand on se rend compte de tout ce qu’il y a dans le monde, les inégalités et tout ça j’ai trouvé ça dur à se dire que ça existe vraiment. »
Quelle est ton état actuel moins de deux semaines avant le départ ?
Gaspard : « Très excité et ravi d’être dans le projet. »
Célestine : « Vraiment beaucoup trop hâte. Je me sens prête et je n’attends plus que ça. »
Pilar : « J’ai très hâte de partir et découvrir un autre monde. »
Margot : « Je commence à peine à comprendre ce qu’il se passe, on en parle depuis deux ans et maintenant je suis dans un mélange d’excitation et de peur. »
Théodore : « j’ai chaque jour un peu plus envie d’y aller, j’ai vraiment hâte. »
Marie, enseignante : « Je suis mitigée. J’appréhende beaucoup d’être sur place. J’ai peur de me laisser submerger par mes émotions. Mais d’un autre côté, je suis excitée de découvrir le pays, la population sur place et toutes les activités. »
Coline : « J’ai juste une envie, c’est d’y être !!! »
Voilà donc un petit aperçu du parcours et du ressenti de nos élèves. En tant qu’enseignante j’ai été ravie de les guider dans leur préparation et je me réjouis d’entamer cette nouvelle étape qu’est la concrétisation de notre projet car nous décollons ce samedi. J’ai hâte de les accompagner dans cette nouvelle expérience qu’est la découverte d’une autre culture.
Marie-Pierre Hiel, enseignante à l’IATA.
Soyez le premier à commenter