Léa Breuil Dans l’un des café sur la route de Nouadhibou un groupe d’étudiants discute de la campagne électorale. Ils soulignent avoir vu dans l’hypercentre beaucoup de dispositifs mis en place pour le parti au pouvoir mais précisent que la campagne se joue aussi à domicile et sur les réseaux sociaux. Donner les « chances » Mamadou 23 ans, vient de finir sa licence et a déjà choisi son candidat.
Ses attentes sont nombreuses, notamment en terme d’emploi : « On a remarqué que la plupart de la jeunesse veut se déplacer et sortir du pays. La jeunesse attend du développement au niveau des formations. Pour ceux qui ont déjà les diplômes, il faut leur donner leurs chances de trouver des boulots qu’ils méritent. Il y a certaines formations, mais on doit faire un suivi. »
De meilleures perspectives d’avenir mais aussi la même chance pour tous espère également son frère Mamadou, diplômé depuis trois ans et en recherche d’emploi : « Il y a beaucoup de favoritisme. Je veux l’égalité des chances au niveau des formations, au niveau des emplois dans les administrations qu’on soit peul, soninké, ou encore pulaar. » « Le riz c’est cher »
Dans ce marché central de la capitale les attentes aussi sont nombreuses. Fatou, marchande de légume, souligne l’augmentation du prix des denrées de base mais aussi des légumes dont la plupart sur ce marché sont importés. Elle espère du changement : « Les légumes sont chers actuellement, si y a les légumes mauritaniens c’est un peu moins cher. Le riz c’est cher. Je demande au président qu’il essaie d’arranger la population pour la nourriture, pour l’eau et le courant. J’ai l’espoir qu’ils changent parce que la Mauritanie c’est un bon pays. »
En Mauritanie selon les dernières estimation plus de 60% de la population a moins de 25 ans. Ce qui explique pourquoi tous les candidats affirment accorder une place primordiale aux jeunes dans leur programme.
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