Le projet de loi gouvernemental devra passer devant le Parlement. Il prévoit que « toute banque étrangère, solidement établie et en bonne santé financière, pourra implanter une filiale », en Éthiopie et qu’elle pourra détenir cette entité en partie ou en totalité.
Toute banque étrangère pourra ouvrir un bureau de représentation, mais aussi entrer au capital d’une banque éthiopienne. Si un seuil de 40 % est imposé à la participation des ressortissants étrangers ou des organisations éthiopiennes à capitaux étrangers, dans une banque locale, c’est une étape majeure dans la libéralisation du secteur bancaire éthiopien – pour l’heure 29 établissements, tous à capitaux nationaux – dominé par la Commercial Bank of Ethiopia, une entreprise publique.
Il y a un an, la Banque centrale éthiopienne avait annoncé vouloir octroyer cinq licences à des banques étrangères, dans les cinq années qui viennent. L’ouverture aux investisseurs étrangers s’accélère dans tous les secteurs – des transports aux télécommunications – en Éthiopie, alors que ses partenaires étrangers semblent vouloir tourner la page de la guerre au Tigré.
Le marché éthiopien, fermé pendant des décennies, est un des plus grands d’Afrique, avec 100 millions d’habitants.
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