Publié le lun, 23/01/2023 – 20:56 | Modifié le lun, 23/01/2023 – 20:56
La délégation des élus du Maniema, conduite par le sénateur Augustin Matata Ponyo, se dit « vivement indignée par l’inaction du gouvernement » face aux graves violations des droits de l’homme à Kabambare.
Ces députes nationaux et sénateurs dénoncent le traitement inhumain et dégradant dont est victime la population de Salamabila à Kabambare. Ils invitent le gouvernement à descendre dans cette partie de leur province.
Ils l’ont dit au cours d’une rencontre organisée ce lundi 23 janvier avec le ministre des Droits humains, Fabrice Puela.
Les élus du Maniema déplorent l’absence de l’Etat à Kabambare où les droits de la population sont violés d’une façon inhumaine par des particuliers.
« La population de Kabambare se sent abandonnée. C’est inacceptable lorsque dans un pays où il y a la puissance publique de voir que les rebelles commencent à faire la loi. C’est inacceptable de voir les filles et femmes de Salamabila, au Maniema, être fouettées nues comme à l’époque de l’esclavage. Le gouvernement central et le gouvernement provincial se doivent de prendre de mesures devant garantir la protection et la sécurité des citoyens », a regretté Augustin Matata.
Le ministre des Droits humains rassure quant à l’engagement du gouvernement à faire respecter les droits de l’homme dans cette partie du pays.
Les deux parties ont convenu d’organiser une descente à Kabambare dans le Maniema pour renforcer l’autorité de l’état et rassurer la population.
Désarmer et démobiliser ces miliciens
Le président de la société civile forces vives de Salamabila, Saidi Vumba, dénonce ces actes de violation grave des droits de l’homme qui se commettent dans cette contrée en l’encontre des filles, femmes et jeunes avec les actes de torture qui leur sont infligés par certains éléments de groupe Maï-Maï Malaika.
Selon lui, aucune disposition de la loi n’interdit le port d’une jupe, robe courte ou d’un pantalon par une femme.
La société civile de Salamabila demande au gouvernement central d’accélérer son programme de désarmement et démobilisation pour ces Maï-Maï qui ont accepté de déposer les armes.
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