Le gouvernement provincial demande à la MONUSCO de sécuriser les commerçants sur la route Goma-Minova

Le gouvernement provincial demande à la MONUSCO de sécuriser les commerçants sur la route Goma-Minova, pour faciliter l’approvisionnement en vivres frais à la population de Goma. C’est le gouverneur de province, général-major Peter Chirimwami, qui a livré cette information jeudi 21 novembre.

Le général-major Peter Chirimwami répondait directement à une femme vendeuse de vivres au marché Maman Olive Lembe de Goma, qui a expressément demandé à l’autorité provinciale de réouvrir cette route. Une demande que tous les vendeurs de vivres frais expriment, surtout depuis le naufrage du bateau MV Merdi début octobre dernier sur le lac Kivu.

Naufrage qui a coûté la vie à plusieurs personnes et causé de lourdes pertes économiques. Jeudi en fin de matinée, alors que le gouverneur supervisait les travaux d’assainissement au niveau du marché Maman Olive Lembe de Goma, une vendeuse de vivres saisit l’occasion de lui demander de réouvrir la route Goma-Minova. « Passer par le lac pour acheminer nos marchandises ici, c’est très difficile.

Aidez – nous à réouvrir la route de Minova. Vraiment nous vous supplions en larmes de nous aider. Parfois, nous sommes obligés de jeter nos marchandises sur le lac. Nous souffrons beaucoup, Papa ! » En répondant à cette femme courageuse, l’autorité provinciale répond à toute la population locale qui attend impatiemment la réouverture de cette route :

« Ce n’est pas nous qui avons fermé la route de Minova. J’ai déjà réparé le pont de Sake. Si la route est fermée, c’est par l’ennemi (la rébellion du M23 qui occupe la zone avec l’appui du Rwanda). Mais, nous avons déjà demandé à la MONUSCO, comme nous sommes dans une période de cessez-le-feu, que la MONUSCO puisse vous sécuriser pour que vous puissiez passer par cette route. C’est ce que nous sommes en train de faire ».

Cette route est fermée, depuis plus d’une année, à cause de la guerre du M23.L’approvisionnement par le lac étant limité, surtout depuis le récent naufrage, ce sont les vivres frais de l’étranger qui inondent les divers marchés de Goma.

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