Plus d’une année s’est écoulée entre la dernière visite d’un ministre français des Affaires étrangères et celle de Stéphane Séjourné. En décembre 2022, Catherine Colonna, sa prédécesseure, venait annoncer à Rabat la fin des restrictions de visas vers la France, une crise qui avait durablement marqué les esprits marocains.
Pour preuve, aucune amélioration significative n’a été observée entre les deux pays dans les semaines suivantes. La tension est même revenue à son comble lorsque le Parlement européen a voté une motion demandant au Maroc de mieux respecter les droits de l’homme.
Pour Rabat, pas de doute, la mission est téléguidée par Paris et même par un certain Stéphane Séjourné, à l’époque chef du mouvement Renew à Strasbourg. Alors en réponse, le Maroc avait mis fin à la mission de son ambassadeur à Paris et les discussions s’étaient limitées au strict minimum.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, le Maroc a nommé une ambassadrice à Paris en octobre dernier et la France a annoncé son intention d’ouvrir un nouveau chapitre avec le royaume, garantissant même un investissement personnel de son nouveau chef de la diplomatie.
Ces dernières semaines, plusieurs déclarations, notamment de l’ambassadeur de France au Maroc, ont mentionné la nécessité « d’avancer » sur la question du Sahara occidental. Des propos qui ont retenu l’attention du royaume, tant la cause est centrale pour Rabat.
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