Dans la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Junior Ngombé interpellait directement le gouvernement et l’invitait à accepter les voix dissonantes à celles des officielles, en vue de l’amélioration de la gouvernance.
« Chères autorités, nous ne sommes pas vos ennemis. Les camerounais vous ont élues », avançait-il en réaction à l’interpellation de l’activiste camerounais Steve Akam au Gabon et qui a depuis été extradé sur Yaoundé. Une direction que prendra Junior Ngombé lui-même, peu de temps après la diffusion de sa vidéo, et après son interpellation dans sa ville de résidence, Douala.
« J’aimerais savoir le motif de l’interpellation de ce jeune », a aussitôt réagi le célèbre bassiste d’origine camerounaise Richard Bona.
« Même les jeunes vous font déjà peur ? », s’est-il par la suite interrogé. Parmi les réactions des politiques, celle remarquée de Maurice Kamto. Dans un communiqué publié vendredi 26 juillet, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a exhorté le président Paul Biya à ordonner la libération immédiate du jeune activiste. « Il y a urgence à arrêter cette dérive rampante », a-t-il notamment conclu.
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