Il s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’ambassade de RDC à Bruxelles, trois jours avant la remise par la justice belge de la dépouille – en fait une unique dent – de l’ancien chef de gouvernement congolais à sa famille.
Le fils aîné, François Lumumba, a déposé plainte en 2011 à l’encontre de dix Belges considérés comme impliqués dans l’assassinat de l’ex-Premier ministre congolais, fusillé le 17 janvier 1961 au Katanga sécessionniste par des soldats locaux mais en présence d’officiels belges, quelques mois seulement après l’indépendance de l’ex-Congo belge. La famille s’est également constituée partie civile.
La plainte pour crimes de guerre, tortures et traitements inhumains, accuse « diverses administrations de l’État belge » d’avoir « participé à un vaste complot en vue de l’élimination politique et physique de Patrice Lumumba ».
Aujourd’hui, seules deux des dix personnes initialement visées par la plainte sont encore en vie. Il s’agit de l’ancien diplomate et homme d’affaires Etienne Davignon, 89 ans, et de l’ex-haut fonctionnaire Jacques Brassinne de la Buissière, 92 ans, selon la presse.
Sans se prononcer sur une éventuelle date de procès, le parquet fédéral a récemment assuré que « l’enquête se poursuit par tous les moyens permettant de mieux comprendre ce qui s’est passé ».
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