La Chorale de Notre-Dame de Carthage, un répit après une année rude pour les Subsahariens

la chorale de Notre-Dame de Carthage, un répit après une année rude pour les Subsahariens

Il y a Myriam, la Congolaise. Il y a aussi Nicole, l’Ivoirienne, et Jessy, la Camerounaise. Toutes les trois font partie de la chorale de Notre-Dame de Carthage, unies par leur religion et aussi par leur amour du chant. Jessy Neanedong, étudiante camerounaise, explique :  « Étant donné que je faisais déjà de la chorale dans mon pays d’origine, le Cameroun, j’ai écouté la chorale chanter.

Et je me suis dit ”pourquoi ne pas continuer la chorale ici”. Et c’est à ce moment que j’ai fait la connaissance de Nicole et Myriam. » La cathédrale de Tunis est un point de ralliement des Subsahariens, surtout après cette année difficile pour eux en Tunisie, rythmée par des discours virulents à leur encontre et par des violences, et même des déportations dans les régions désertiques du pays.

L’année 2023 se termine avec des mélodies. Boris Nkengue, qui dirige le groupe, forme un vœu de paix : « L’essence même de tout chrétien, c’est le pardon. Je pense que nous, nous avons pardonné, nous avons oublié. Et je pense que nous allons célébrer cette fête en joie avec eux, nos frères tunisiens. »

En guise d’invitation à l’apaisement et à la fraternité, le concert de Noël de ce dimanche 24 décembre dans la soirée mêlera chants en français, dans des langues de pays d’Afrique de l’ouest mais aussi en arabe.

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