L’administration pénitentiaire au ministère de la justice congolais ne confirme pas la mort de au moins cinq cent cinq (505) prisonniers entre janvier et novembre 2023 à la prison centrale de Makala à Kinshasa. Ce chiffre est avancé dans le rapport d’enquête sur le non-respect de la prononciation des arrêts dans le délai prévu par la loi et les violations des droits de l’homme dans le cours et tribunaux, publié par la Fondation Bill Clinton pour la paix le mercredi 06 décembre.
Selon Lydia Masika, directrice générale de l’administration pénitentiaire au ministère de la Justice, ce chiffre ne reflète pas la réalité du rapport qu’elle reçoit de la prison : « Tout le rapport que je reçois régulièrement ne fait pas allusion à ce nombre-là. Je ne peux pas confirmer le chiffre qui a été publié. Tout calcul fait ne me donne pas ce chiffre-là ».
Elle n’a pas donné ses propres chiffres des morts enregistrés pendant cette période dans cette prison. Néanmoins, elle reconnait que la surpopulation carcérale est due aux mauvaises procédures judiciaires assez lentes et vicieuses. Amélioration des conditions alimentaires à Makala Lydia Masika a, par ailleurs, noté l’amélioration des situations alimentaire et médicale : « Tous ces décès ne sont pas liés à la malnutrition, puisqu’elle a été éradiquée à la prison centrale de Makala.
Donc, tout est en ordre à la prison de Makala sur le plan alimentaire et même sur le plan médical parce que la pharmacie est bien garnie en médicaments et même des médecins compétents y prestent… » La directrice générale de l’administration pénitentiaire a confirmé la poursuite d’un cadre de concertation entre le ministère de la Justice et le Conseil supérieur de la magistrature pour désengorger la prison par : les transfèrements des prisonniers vers d’autres lieux les libérations conditionnelles la construction de nouvelles prisons en cours à Goma et à Bukavu la construction en gestation d’une maison d’arrêt à Menkao à Kinshasa.
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