Pres de 130 défenseurs locaux des droits de l’homme du Nord-Kivu ont jugé chaotique, samedi 9 décembre, la situation des droits humains dans cette province en raison de l’insécurité qui y persiste depuis ces trois dernières décennies.
Ils ont fait savoir cela, lors d’une journée de réflexion qu’ils ont eu en marge de la célébration, ce dimanche 10 décembre, de la journée internationale des droits de l’homme, marquant le 75ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Cette journée de réflexion a été initiée par le Foyer de développement pour l’autopromotion des personnes indigènes, (FDAPID) Son coordonnateur, Vicar Batundi Hangi, a affirmé que la sécurité des défenseurs locaux des droits de l’homme est préoccupante :
« Nous venons de traverser 30 ans des massacres, des guerres, ce qui veux dire, nous fêtons le 75ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme pendant que la situation des droits de l’homme en RDC elle est chaotique. 22 défenseurs des droits humains ont été assassinés pendant cette période, 97 cas des défenseurs arrêtés et condamnés. Ce qui nous pousse à lancer un SOS à tous les dirigeants du monde ».
Au-delà de cet appel à action, la centaine des défenseurs des droits humains du Nord-Kivu projette l’organisation de quelques activités, a annoncé Vicar Batundi. « Nous allons vulgariser la loi relative à la protection et responsabilité du défenseur des droits humains en RDC même si elle contient quelques articles qui fâchent.
Aussi, nous allons renforcer l’éducation aux droits humains, car on ne peut bien défendre ses droits que si on les connait », a-t-il expliqué. Cette cérémonie commémorative du 75ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme a été organisé en partenariat avec l’ambassade de Royaume de Pays-Bas en RDC.
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