JO 2024
François Mazet « C’est vraiment la consécration ! C’était la seule compétition que je n’avais pas faite. Sur le circuit, j’ai fait toutes les autres compétitions possibles. Et, aujourd’hui, c’était vraiment la seule qu’il me restait à faire. »
Après avoir tenté sa chance avec le Sénégal, c’est avec la Guinée-Bissau que Bubacar Mane réalise enfin son rêve olympique. Né en France, dans la région marseillaise, ses parents sont issus de la communauté frontalière des manjaques. « Ça représente les origines, explique Bubacar Mane. Mes parents sont nés au Sénégal mais sont originaires de la Guinée-Bissau.
Du coup, ça me permet de revenir aux racines ». NewsletterRecevez toute l’actualité internationale directement dans votre boite mail Je m’abonne Mais l’histoire n’est pas si simple : Bubacar Mane a dû financer sa préparation et son rêve olympique, avec l’aide de son club, de sa famille, et ses revenus de conseiller en assurance-vie.
Mais pour le solide gaillard aux dreadlocks soignées, le jeu en vaut la chandelle : « C’est vraiment incroyable ! Quand on voit les images, on vit quelque chose. Mais quand on est à l’intérieur, c’est différent : on sent l’atmosphère, on s’en imprègne et c’est vraiment incroyable ! »
Comme pour tous les combattants de sa catégorie, l’objectif ultime : défier le Français Teddy Riner. Ce serait possible en quarts de finale du tournoi olympique des Jeux de Paris 2024. « Je pense que c’est l’objectif de tous les poids lourds, lance-t-il. Il faut se frotter à lui et tout le monde espère tomber contre lui également pour montrer de quoi il est capable ».
Il faudra pour cela gagner deux combats, à commencer par celui l’opposant à son ancien coéquipier Mbagnick Ndiaye. En avril dernier, aux Championnats d’Afrique 2024 au Caire, c’est le Sénégalais qui avait pris l’avantage.
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