Les prix des produits de champs sont en hausse à Kinshasa et certains se font même rares sur le marché. La caisse de tomate par exemple navigue entre 150 et 200, voire 280 000 francs congolais la semaine dernière. La grande botte de ciboulette (Ndembi) de 20 à 30 000 francs se négocie aujourd’hui autour de 60 et 70 000 francs.
Les aubergines, les piments ont aussi suivi le mouvement. Les vendeurs et acheteurs s’en plaignent. Gilbert Ntoko, un inspecteur agricole de Mbanza-Ngungu, d’où provient la grande partie de ces produits, lie cette situation notamment aux perturbations climatiques et au mauvais état des routes de desserte agricole. Gilbert Ntoko pense que c’est la principale cause qui pousse certains à abandonner ces cultures très périssables pour attendre la saison sèche.
Il plaide pour l’amélioration des conditions de travail des agronomes sous-payés dans les provinces, a-t-il ajouté. La flambée des prix des produits à Kinshasa est aussi liée à l’insécurité perpétrée par la milice Mobondo dans l’ex-Bandundu et sur le plateau de Bateke.
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