Au Soudan, la guerre entamée le 15 avril 2023 et le siège d’el-Fasher, capitale de l’État du Darfour du Nord, se poursuivent.
Cela fait des semaines que les Forces de soutien rapide (FSR), les paramilitaires du général Hemedti, tentent de conquérir le dernier bastion dans la région, de l’armée soudanaise du général Abdel Fattah al-Burhan.
Alors que les combats s’intensifient, la communauté internationale s’exprime, à la veille de l’Assemblée générale des Nations unies. Dans son dernier rapport, le laboratoire humanitaire de l’Université de Yale décrit une situation apocalyptique à el-Fasher. Le 19 septembre, les FSR ont pu enfoncer la première ligne défensive de l’armée soudanaise. Elles contrôlent désormais l’est de la ville. Et « les deux forces se battent maintenant au corps à corps », écrit le rapport.
Des images satellites montrent des centaines de civils fuyant les combats par la route, en direction du camp de déplacés de Zamzam. Le chef de la diplomatie européenne n’exclut pas la prise de nouvelles sanctions Loin des combats, une offensive diplomatique est en cours.
Car le Soudan sera au programme des discussions de l’Assemblée générale de l’ONU, cette semaine, avec notamment la question des soutiens étrangers au conflit. Dimanche, cinq députés américains ont envoyé une lettre à la Maison blanche. Le président Joe Biden doit rencontrer dans les prochains heurs son homologue des Émirats arabes unis. Les parlementaires américains voudraient que Bidan fasse pression sur cet État du Golfe, soupçonné d’armer les FSR.
Dans un communiqué publié dimanche, le chef de la diplomatie européenne a également demandé « aux sponsors internationaux [du conflit] de cesser leur soutien ». Josep Borell n’exclut pas la prise de nouvelles sanctions européennes, « y compris contre ceux au pouvoir ».
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