L’ONG Appui aux initiatives communautaires de conservation de l’environnement et de développement durable (AICED) plaide en faveur de mesures d’accompagnement pour l’application de l’arrêté du gouverneur interdisant la fabrication, l’importation, la commercialisation et l’usage des emballages plastiques.
Cette mesure vise à protéger la santé des communautés et éviter la pollution des écosystèmes.Le directeur exécutif de cette ONG environnementale, Faustin Nyebone, se dit inquiet de constater que cette disposition n’est toujours pas respectée, deux mois après la fin du moratoire accordé aux commerçants.
« C’est bien, ces dispositions juridiques, mais s’il n’y a pas de mesures d’accompagnement. Ça risque de rester lettre morte. C’est pourquoi on a rappelé au gouverneur de les appliquer et surtout que le gouvernement a déjà pris des mesures d’accompagnement pour les appliquer. Presque deux mois après la fin du délai moratoire, on voit que les emballages non biodégradables circulent. Les gens se promènent avec ça. C’est pourquoi on a fait ce plaidoyer pour appeler le gouverneur de veiller à l’application de cet arrêté. Parce que les vies humaines en dépendent », a expliqué Faustin Nyebone.
Dans un communiqué publié le 19 juin 2024, le gouverneur du Nord-Kivu, général Peter Cirimwami Nguba, avait précisé que « les emballages non biodégradables portent atteinte à la santé humaine et à l’environnement en polluant les écosystèmes ».
Il avait ainsi accordé un moratoire d’un mois aux opérateurs économiques d’écouler leurs stocks, avant d’interdire toute importation desdits produits.
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