Lors de la commémoration de la journée du Genocost (génocide congolais perpétré pour des gains économiques) à Kisangani, le 2 août, Bruno Lemarquis, représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RDC et coordonnateur des opérations humanitaires, a évoqué les conséquences humaines catastrophiques du conflit qui ravage l’Est de la République démocratique du Congo depuis des décennies.
Il a rappelé que cette tragédie continue d’affecter gravement les populations congolaises, causant des millions de morts et poussant 7,3 millions de personnes à se déplacer à l’intérieur du pays. « Cette hémorragie doit être arrêtée », a-t-il déclaré.Pour mettre fin à cette crise, Bruno Lemarquis préconise notamment la restauration de l’autorité et de la souveraineté de l’État à travers un processus économique solide.
Il plaide également pour la promotion d’une transparence économique et d’une gouvernance inclusive et responsable. Enfin, il appelle au désarmement et à l’intégration sociale des membres des groupes armés.Il a insisté sur la nécessité de s’attaquer aux causes profondes du conflit, notamment l’exploitation illicite des ressources naturelles et les flux financiers illicites qui en découlent.
Selon lui, cela nécessite un effort concerté de tous les acteurs, à tous les niveaux.« De nombreux partenaires de la RDC sont à côté du Gouvernement pour travailler sur ces questions. En ce qui concerne le système des Nations unies, nous sommes à la disposition du Gouvernement de la RDC pour apporter notre appui », a ajouté Bruno Lemarquis.
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