Ce sommet, qui a duré deux jours, a été conduit par les organisations Thinc., les Alliés d’Israël et Africa-Israel Initiative. Les lobbyistes pro-israeliens entendent lutter contre ce qu’ils considèrent comme une « guerre juridique » menée contre Israël, notamment via les résolutions des Nations unies et de la Cour internationale de Justice (CIJ).
Selon les organisateurs, il est urgent de « rééquilibrer le récit » autour des condamnations internationales. Pour Hon Erik Selle, organisateur et fondateur d’Africa-Israel Initiative, le débat autour du droit international est biaisé : « Le droit international est malmené.
Ce n’est pas parce qu’une voix reçoit beaucoup d’attention dans les médias que cette voix a nécessairement le bon angle. C’est pourquoi nous avons décidé de débattre de ce que dit le droit international à propos d’Israël », a-t-il affirmé.
Si la majorité des députés présents au sommet sont déjà convaincus de la légitimité de la cause israélienne, beaucoup sont membres de la Fondation des Alliés d’Israël, un groupe qui s’appuie sur des valeurs judéo-chrétiennes pour défendre Israël.
Les leaders religieux présents, tels que l’évêque Dennis Nthumbi, argumentent en touchant la corde sensible de la religion : « Nous pensons que la guerre contre Israël est une guerre contre l’autorité de Dieu. Nous connaissons la Bible, nous lisons la Bible, nous connaissons notre Dieu et nous sommes d’accord avec lui. »
Toutefois, l’Afrique est loin de partager le point de vue de ces lobbyistes. L’Union Africaine a pris position plusieurs fois en condamnant l’État israélien dans cette guerre et l’Afrique du Sud poursuit l’État hébreu devant la Cour internationale de Justice des Nations unies pour génocide.
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