Ce document contient mille résolutions remises dans l’une des grandes salles de la présidence, sous les lustres et les hauts plafonds blancs, devant les militaires, commissaires du dialogue, diplomates, politiques, dignitaires.
Après les artistes et des prières, souhaitant notamment un nouveau départ pour le Gabon, la ministre de la Réforme des institutions a donné un résumé succinct de ce rapport. Le PDG, l’ancien parti au pouvoir, a été particulièrement visé, car s’il est recommandé de suspendre tous les partis politiques, pour le Parti démocratique gabonais, Murielle Minkoue Mintsa a annoncé des enquêtes et des poursuites contre ses leaders, une inéligibilité de trois ans pour ses présidents, vice-présidents, secrétaires, membres du bureau politique, du comité permanent et du conseil des sages.
Beaucoup d’éléments ont été dévoilés aussi sur la future politique de préférence nationale : les candidats à la présidence devront être nés de père et mère gabonais. D’ailleurs, le ministère de l’Intérieur sera de nouveau chargé d’organiser les élections.
La fin également du bulletin unique qui avait fait polémique l’an dernier. Il faudra aussi être Gabonais d’origine pour être au gouvernement, marié à un Gabonais ou une Gabonaise d’origine pour certains ministères sensibles, comme l’Intérieur ou les Affaires étrangères. Enfin, il est demandé une politique migratoire stricte destinée à « stopper le flux », a déclaré la ministre.
On aura même une charte des valeurs gabonaises à signer pour les nouveaux arrivants. Charge maintenant aux autorités d’appliquer ces résolutions qui sont, pour l’instant, des recommandations.
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