Publié le sam, 18/06/2022 – 08:16 | Modifié le sam, 18/06/2022 – 23:06
Le président de la République, Félix Tshisekedi a, au cours du Conseil des ministres du vendredi 17 juin indiqué que «la situation est grave, car, notre pays fait face à une agression qui viole tous les traités internationaux ».
C’est ce qu’a rapporté le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya.
« Le président de la République, Chef de l’Etat et commandant suprême des FARDC et de la Police nationale congolaise, suit minute par minute l’évolution sécuritaire dans l’Est de la RDC, particulièrement les opérations conduites par nos forces armées pour bouter hors de notre territoire les agresseurs déguisés aux terroristes du M23 », a-t-il souligné.
Pour le chef de l’Etat, poursuit le porte-parole du gouvernement, il est temps de mettre de côté toutes les divergences et de se mobiliser derrière les forces de défense et de sécurité pour défendre l’unité et l’intégrité du pays.
Tout en saluant la bravoure des militaires au front, Félix Tshisekedi a invité le gouvernement à mettre tout en œuvre pour leur doter des moyens conséquents.
Il a aussi exprimé la solidarité et la compassion de toute la nation aux compatriotes déplacés et autres qui subissent la violence de cette guerre injuste.
Le chef de l’Etat a tenu « à rassurer le peuple congolais dans son ensemble qu’il ne ménage aucun effort tant au plan militaire que diplomatique pour que la paix soit rapidement rétablie et que les agresseurs puissent quitter notre territoire ».
Patrick Muyaya a également affirmé que le président de la République a salué le soutien de toute la nation congolaise qui se mobilise quotidiennement et spontanément pour accompagner nos forces armées qui défendent l’intégrité territoriale.
Le président de la République a en outre demandé aux Congolaises et Congolais de respecter l’ordre établi et d’éviter de tomber dans le piège de l’ennemi, avant de poursuivre que « les faciès des uns ou des autres ne doivent pas ouvrir la voie à la discrimination ou à toute quelconque forme de menace ».
Le ministre Muyaya a indiqué que le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur a été chargé de suivre cette question de très près.
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