Pourquoi les parties belligérantes se tournent-elles vers le maintien et le rétablissement de la paix des Nations Unies alors même qu'elles pensent que cela échouera? Dayal demande pourquoi le maintien de la paix de l'ONU a survécu à ses premières catastrophes en Somalie, au Rwanda et dans les Balkans, et comment cette survie devrait nous faire reconsidérer le fonctionnement du maintien de la paix.
Elle avance deux arguments clés: premièrement, elle soutient que le rôle central de l'ONU dans le rétablissement et le maintien de la paix dans le monde signifie que les interventions de l'ONU ont des conséquences structurelles – ce que fait l'ONU dans un conflit peut modifier les stratégies, les résultats et les options disponibles pour les parties aux négociations dans d'autres conflits.
Deuxièmement, s'appuyant sur des entretiens, des recherches d'archives et des négociations de paix au Rwanda et au Guatemala, Dayal affirme que les parties belligérantes se tournent vers l'ONU même lorsqu'elles ont peu confiance dans la capacité des soldats de la paix à faire respecter les accords de paix – et même peu d'intérêt réel en paix – parce que son implication dans les processus de négociation offre des avantages vitaux, tactiques, symboliques et de reconstruction post-conflit uniques que seule l'ONU peut offrir.
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