Prévue pour 14h et repoussée à 15h, la séance portant élection primaire de l’Union sacrée pour départager les candidats de l’Union sacrée qui veulent occuper la présidence du bureau définitif de l’Assemblée nationale a enregistré plus de deux heures de retard avant de commencer. Néanmoins, l’Union sacrée de la Nation organise ce mardi 23 avril soir, l’élection primaire afin de départager trois candidats au poste du président de l’Assemblée nationale.
Le vote à bulletin fermé est précédé par une prise de parole de cinq minutes de Modeste Bahati Lukwebo, Christophe Mboso et Vital Kamerhe qui veulent, chacun, diriger le prochain bureau définitif de la Chambre basse du Parlement. De ces trois candidat, Vital Kamerhe compte le plus grand nombre des députés, suivi de Modeste Bahati puis de Christophe Mboso.
Des promesses des candidats Chaque candidat a annoncé des raisons qui l’ont poussé à vouloir diriger l’Assemblée nationale. « En prenant la responsabilité de me présenter devant vous, je voudrais contribuer à rehausser le prestige de l’Assemblée nationale et à résoudre les problèmes qui agacent notre peuple en commençant par les questions liées à la sécurité, dans l’Est du pays.
Si vous m’accordez vos suffrages, je mettrais un accent particulier sur la diplomatie parlementaire. Je m’engage à entamer des véritables réformes institutionnelles en vue de répondre aux attentes de notre peuple », a déclaré le candidat Modeste Bahati. Pour sa part, Vital Kamhere, ancien speaker de la Chambre basse du Parlement, également candidat de l’Union sacrée au poste de président de l’Assemblée nationale, a promis de « redorer l’image de l’Assemblée nationale, représentation du peuple et de renforcer le contrôle parlementaire ».
« Que je gagne ou que je perde, je resterai loyal au Président de la République », a-t-il promis. Christophe Mboso veut, quant à lui, « consolider le travail accompli à la tête de l’Assemblée nationale ». « Notre mission en acceptant cette candidature c’est d’abord de redorer l’image de l’Assemblée nationale. Nous méritons respect, cette institution doit prêcher par l’exemple. Je vous préviens maintenant pour ceux qui veulent voter pour moi que je ne vais pas vous flatter », a lancé Christophe Mboso.
Absence de consensus Augustin Kabuya, membre du Présidium de l’Union sacrée de la nation (USN)et secrétaire général de l’UDPS, parti présidentiel, a présidé la séance de désignation du président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo issue de l’USN. Il était entouré de Jean-Pierre Bemba et Sama Lukonde.
« Faute de consensus entre les trois candidats au cours d’une réunion du Présidium puis lors du contact en aparté avec le Chef de la plateforme politique, l’Union sacrée de la nation, Félix Tshisekedi, il a été décidé sur leur propre proposition d’organiser des primaires », a expliqué dans son intervention, Augustin Kabuya, membre du Présidium.
Des militants au rendez-vous Le Palais du peuple est envahi non seulement par les députés de la Majorité parlementaire mais aussi par des milliers des militants de l’UNC de Vital Kamerhe, de l’AFDC de Bahati Lukwebo ainsi que de l’AACRD de Christophe Mboso. Le regroupement politique de Vital Kamerhe compte au moins 34 députés, derrière l’UDPS et sa mosaïque qui compte plus d’une centaine des députés.
Modeste Bahati Lukwebo avec son AFDC-A vient en deuxième position avec aussi une trentaine des députés. Christophe Mboso, l’actuel président du bureau d’âge a moins de 10 députés. Mais il peut compter notamment sur le soutien de l’UDPS.
Une chose est sûre, l’UDPS n’a pas donné officiellement un mot d’ordre de vote. Mais celui qui sera soutenu par cette première force politique au Parlement aura plus de chance d’être élu au primaire comme candidat unique de l’Union sacrée au poste de président de l’Assemblée nationale.
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