Dans le nord du Mozambique, des milliers de déplacés après une nouvelle flambée de violences

Dans le nord du Mozambique, des milliers de déplacés après une nouvelle flambée de violences

Selon l’OIM, les attaques concernent essentiellement les districts de Chiure et Macomia. Une garnison des forces de défense et de sécurité a été assaillie, samedi 2 mars 2024, sur l’île Quirimba, provoquant la mort de trois soldats. Le même jour, c’est la ville de Quissanga, à une centaine de kilomètres de Pemba, le chef-lieu du Cabo Delgado, qui était pillée par des hommes armés.

580 000 déplacés internes au Mozambique

Bien que les autorités revendiquent des progrès dans la lutte contre le terrorisme dans le nord du pays, la situation semble se dégrader. Fin février 2024, le groupe État islamique a revendiqué 27 attaques ayant fait au moins 70 victimes. Des attaques que le président Felipe Nyusi qualifie de simples « intimidations ».

Elles sont en tout cas prises au sérieux par les ONG qui opèrent dans la région. Selon le maire d’Ibo, chef-lieu des Quirimbas, elles ont commencé à évacuer leur personnel. Selon le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies, le Mozambique compte désormais plus de 580 000 déplacés internes.

La semaine dernière, les deux principaux partis d’opposition, la Renamo et le MDM, ont appelé au dialogue avec les hommes armés pour un retour à la paix.

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