L’envoyé personnel d’Emmanuel Macron, Jean-Marie Bockel, était en Côte d’Ivoire cette semaine. L’occasion pour l’ancien ministre de la Coopération de Nicolas Sarkozy en 2007, de rencontrer plusieurs acteurs ivoiriens : culture, chercheurs et responsables politiques et militaires. Car le cœur des discussions portait sur la nouvelle architecture de la base militaire française en Côte d’Ivoire.
« On ne veut pas réduire ses efforts, mais c’est une globalité » Nommé le 6 février dernier, Jean-Marie Bockel a notamment pour mission de « changer le statut, le format et la mission des bases françaises en Afrique ».
En Côte d’Ivoire, il a pu visiter la base militaire de Port-Bouët, qui comprend près de 900 militaires. Ce mercredi, il s’est entretenu pendant près d’une heure avec le président ivoirien, le ministre de la Défense et le président du Conseil national de sécurité. La base militaire française devrait être « remodelée », selon ses mots :
« Il y a la dimension présence à travers le 43e BIMA à Port-Bouët, c’est un aspect. Il y a des dispositifs qui existent face à tout type de situation, c’est un aspect, du soutien à la présence militaire ivoirienne dans la zone nord, les questions de renseignement… On ne veut pas réduire ses efforts, mais c’est une globalité. C’est-à-dire que, sur certains aspects, il y aura des évolutions. Ici, l’empreinte peut, sur certains aspects, être moindre, et plus forte sur d’autres aspects. Et c’est ça qui doit faire l’objet d’un partenariat. »
Les discussions se poursuivent donc pour identifier les besoins des forces armées ivoiriennes.
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